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Actualités réalisateur/ Documentaires

France 5, 2024 
Step by Step, 52′. Images et réalisation.
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Le Mékong, le Mississipi, le Danube… sur tous les continents, il existe des fleuves mythiques, de véritables appels à prendre le large. Ils sont la source des plus grandes civilisations, le refuge de peuples oubliés, un poumon économique et culturel, et de fantastiques éco-systèmes.

François Pécheux part descendre ces fleuves jusqu’à l’embouchure, à la rencontre de tous ceux qui vivent sur leurs rives ou sur l’eau. Ils sont pêcheurs, navigateurs, ou cultivateurs, gardiens ancestraux ou nomades au fil de l’eau. Tous racontent une histoire du fleuve.

François embarque sur tout ce qui flotte, prêt à faire escale à tout moment. Dans les mégalopoles, les rapides ou les larges deltas, il revisite depuis le fleuve des sites patrimoniaux et des espaces naturels incroyables. Et il n’a qu’une seule certitude : au bout c’est la mer !

 


 

Actualités chef opérateur/ Documentaires

Réalisé par Laurence Delleur et Vincent Marcel
52′, Arte, 2023 / Cinétévé.

 Télérama

  Amara Fofana, 41 ans, attendait une libération conditionnelle lorsqu’il a trouvé la mort le 27 mai 2019 dans une cellule du quartier disciplinaire (QD) de la prison du centre de détention de Réau (Seine-et-Marne). Un suicide par pendaison, selon les conclusions de l’enquête officielle. La thèse ne convainc ni ses codétenus, qui se souviennent d’« un mec posé, respectueux », ni son frère, dont ce film retrace l’âpre combat pour la vérité. Fait troublant parmi d’autres : si une caméra installée dans le couloir a filmé l’intervention du personnel pénitentiaire, la version communiquée à la justice a été amputée de vingt-quatre minutes.

Un « angle mort » : le terme ne pouvait pas être mieux choisi pour désigner le mitard, cette « prison dans la prison » où le taux de suicide est sept fois plus élevé qu’en détention ordinaire (selon les chiffres de l’Observatoire international des prisons). Conditions dégradantes, règne de l’arbitraire, violences perpétrées par certains gardiens… Les témoignages d’ex-détenus, de surveillants pénitentiaires retraités ou en activité, de directeurs décrivent la réalité effarante des QD où « tout est possible ». Comme le suicide d’un jeune homme de 18 ans, qui avait supplié, dans une lettre où il évoquait sa détresse psychologique, l’administration de fractionner sa peine de vingt et un jours de mitard. Ou encore, en 2016, le décès par asphyxie de Sambaly Diabaté, bâillonné et menotté.
Au fil de leur percutante enquête, Laurence Delleur et Vincent Marcel pointent les ressorts d’une déresponsabilisation collective : les plaintes des parties civiles en déshérence, des sanctions rares, le silence institutionnalisé… La France est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour les conditions indignes et le non-respect des droits humains dans ses établissements pénitentiaires. Ce film résonne comme un puissant appel à réagir.


 


Réalisé par Olivier Wlodarczyk
61′, France 3, 2022-2023 / Ego prod.

C’est l’histoire d’une chanteuse dans le regard de son fils. Marie-Lore chante depuis plus de 50 ans. Loin du vedettariat, son histoire est celle d’une passion pour la chanson populaire, partagée avec toute une région qui l’a accompagnée des années 60 à aujourd’hui.


 

Réalisé par Anne-Marie Avouac
52′, France 3, 2022 / Les films d’ici.

Dans les Vosges, un petit établissement public, L’Institut Médico-Educatif du Beau-Joly, expérimente depuis plusieurs années une approche très singulière pour les enfants dits « différents », souffrant de troubles autistiques, d’hyperactivité ou d’autres troubles du comportement. Les résultats sont tellement impressionnants que cet établissement public, qui accueille une cinquantaine d’enfants de 6 à 16 ans, sous l’égide du Ministère de la Santé, est devenu pilote au niveau national.


 


Réalisé par Laurence Delleur et Vincent Jarousseau
52′, France 2, 2022 / Morgane Productions.

   Télérama : « C’était la maison mère du Valenciennois, tout le monde y travaillait. » Jusqu’à l’annonce, fin 1978, d’Usinor, géant de l’acier, du plus gros plan de licenciement vu en France. À la fermeture du dernier haut-fourneau de l’usine sidérurgique de Denain, un habitant sur trois reste sur le carreau. C’est l’hémorragie : 12 000 des 30 000 résidents de la cité nordiste partent. En 2019, Vincent Jarousseau avait tiré un roman-photo documentaire de deux années passées dans l’intimité de familles issues de cette France qui n’est pas « En Marche ».
La réalisatrice Laurence Delleur et le photographe poursuivent cet authentique travail de terrain dans un film bienveillant, mêlant au réalisme social quelques touches de poésie urbaine n’altérant pas (trop) l’histoire d’Allan et Chloé, deux enfants de Denain à peine majeurs, et de leurs familles. Quand la question du chômage endémique sort des stats pour imprégner les récits, tout se joue dans les rêves de départ dont les parents sont les chevilles ouvrières. To leave or not to leave ? « Denain c’est pas c’que j’veux, c’est partir, c’est tout », lâche Chloé. De grands projets en petits renoncements qui coûtent cher, de réussites en échecs, on mesure le poids des déterminants sociaux. Et la politique ? Ne rien commenter ne veut pas dire rester neutre : le film se clôt le jour de la réélection, en juin 2022, de Sébastien Chenu (RN). À regarder Michaël, père d’Allan, le député semble quasiment faire partie de la famille.


 

Réalisé par Catherine Benazeth
Montage en cours.
52′, France 5, 2021 / Kuiv Productions.

Rudy Ricciotti est un architecte français hors norme. Né en 1952 à Alger, Grand prix national d’Architecture (2006), Médaille d’Or de la Fondation de l’Académie d’Architecture (2013), il est le maître d’œuvre du MuCEM, bâtiment français peut-être le plus marquant de ces dernières années.  Solitaire mais volubile, souvent arrogant mais toujours sensible et inspiré, ce provocateur marginal se plait à jeter des ponts dans le temps comme dans l’espace et à concilier des logiques contradictoires pour ériger des bâtiments sans pareils. L’évolution de la construction de la Manufacture de la Mode, dont le chantier a débuté en septembre 2018 et sera livré en juillet 2020,  est le fil conducteur du film. Une occasion de capter une œuvre « en train de se faire », en parfaite adéquation avec l’idée originale de la série « Influences ».

 


 

Sujets réalisés par Corinne Glowacki
Cévennes : La saga des tailleurs de jeans  – Jura : Bidons sans frontières – Savoie : Fauconnier à ski – Martinique : Les barrés de la yole – Le blog de Tatie Maryse – Drome : La lavande d’Odile – La Biovallée – Provence : Le refuge de Loriane – Les défis d’Arthur – les parfums d’Odile – Pays Basque : Greg le photographe – Camargue : Les chevaux de Julie – Var : Le tailleur de bières –  États-Unis : Fiesta Balloons
France 3, 2019 à 2022 / France Télévisions.

 


 


Réalisé par Anne-Marie Avouac
52′, France 2, 2019 / Cinétévé.

  Télérama : “En France, la loi interdit de mettre des contenus pornographiques à disposition des mineurs. La réalité est tout autre. Il suffit de quelques clics sur Internet pour qu’un enfant ou un adolescent soit confronté à des vidéos classées X. Entre choc, fascination, répulsion, sentiment de culpabilité, le malaise se révèle parfois impossible à surmonter, faute de trouver une écoute éclairée et bienveillante. Composé de saisissants témoignages de jeunes victimes, mis en regard avec l’analyse de médecins et de psychologues, ce documentaire résonne comme une incitation à ouvrir les yeux sur les conséquences graves engendrées par cette exposition précoce, assimilée par les spécialistes à un « viol psychique ». On y entend notamment les mots forts de Dylan, sorti d’une addiction qui a « dégradé sa relation aux femmes » ; de Valentine, 15 ans, qui raconte s’exhiber en ligne pour « faire plaisir » à ses copains ; de Sophie, qui, à 22 ans, met à distance, par la création, ses expériences sexuelles extrêmes…

Le film souligne l’émergence de nouvelles normes construites dans la confusion entre sexualité sans tabou et banalisation de pratiques violentes où se perdent respect des femmes et notion de consentement. Sans sombrer dans l’alarmisme, la parole des spécialistes dit l’urgence de réagir par le dialogue, l’éducation, l’application de la loi… Une prise de conscience collective pour laquelle ce film, rigoureux et sensible, est un jalon important.”

 


 

Dernières réalisations / Documentaire

Arte, 2017 
TSVP-Faites un voeu, 52′. Co-réal. J. Curtz.
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Voir le film 

Un an après l’arrivée au pouvoir d’Aung San Suu Kyi, la Birmanie est confrontée à la montée d’un sentiment nationaliste et xénophobe, qu’un groupe de moines bouddhistes extrémistes propage. Alors, quel rôle jouent vraiment les 500 000 moines de ce pays si fervent ? Trois moines, nous livrent leurs regards, leurs inquiétudes et leurs espoirs. L’un prêche en faveur de la démocratie, l’autre propage le bouddhisme dans les régions les plus reculées du pays. Et le nationaliste, lui, milite activement pour une identité nationale qu’il prétend menacée.

 


France 3, 2016 / Ego production, 52′

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Yves Le Coz est un enseignant singulier, opiniâtre et enthousiaste, il conjugue la nécessité d’apprendre et le besoin de créer. Dans ce collège étiqueté sensible du XIX arrondissement, il apprend à ses élèves à dépasser leur condition, leurs certitudes, leurs réticences, leurs regards sur eux-mêmes, grâce à la danse contemporaine. Ensemble, ils imaginent un ballet. Les enfants découvrent alors qu’ils ont des potentiels infinis.